La startup est à la mode chez les jeunes. Cette nouvelle forme d’entreprise à croissance rapide, innovante et dynamique ne cesse d’évoluer afin de correspondre au mieux aux caractéristiques sociologiques et comportementales spécifiques à la génération Y. Et ça marche ! Au point où plus d’un tiers des nouveaux diplômés ambitionnent de travailler dans une startup, au détriment des grands groupes, d’après une étude de Job Teaser. Mais qu’est-ce-qui motive ce rêve ? C’est l’objet de ce billet.

Travailler dans une startup pour être « managé à la cool »

A la fin de leurs études, de nombreux étudiants se laissent séduire par l’ambiance de travail réputée « cool » des startups. C’est plein de motivation qu’ils décident de rejoindre ces jeunes pousses. Comme pour perpétuer l’atmosphère des facs ou l’esprit des campus. Tout en basket, jean et t-shirt. Bien que le management y reste rigoureux, notamment en termes d’objectifs à atteindre, il est néanmoins sujet à plus de souplesse. Pour le bonheur des employé(e)s qui supportent mal l’autorité rigide et quasi constante qui surplombe l’environnement de travail dans les grands groupes traditionnels. Pour la jeune génération donc, travailler dans une start up c’est l’assurance d’avoir un espace de travail détendu, axé sur l’échange et fondé sur des valeurs partagées. Il n’est faux d’affirmer que les conditions sont réunies pour se sentir comme à la maison, mais sans les parents.

L’esprit startup favorise à la fois le développement des compétences et l’épanouissement en milieu professionnel. Les lignes hiérarchiques sont aplaties et, chef d’entreprise, managers et autres collaborateurs mettent l’accent sur la communication. Etant plus collaboratif, le travail se veut moins invasif et repose sur la collusion des différentes compétences. En plus, l’ambiance est plutôt détendue, et donne de s’adonner à des activités récréatives. Il est normal de faire la sieste et d’organiser des fêtes au travail, dans des espaces dédiés.

Travailler dans une startup  pour se challenger

Amazon, Facebook, BlaBlaCar, ou AirBnb, sont autant de success-stories qui décuplent l’envie de travailler dans une startup. Pour les futurs salariés, le challenge est possible, d’autant plus qu’évoluant dans un univers fortement numérisé, caractérisé par des constances mutations, la startup est le lieu de tous les défis.

Les jeunes fraichement diplômés de la génération Y, plus aventureux, souhaitent créer, s’adapter, mettre leurs compétences au service du succès d’une jeune pousse. Des aspirations qui s’accommodent mal au type de fonctionnement des grands groupes. Plus adynamiques, ils préconisent des missions, des parcours et des carrières beaucoup plus figés. Une routine professionnelle qui n’est pas du goût des jeunes.

travailler dans une start-up

Travailler dans une startup pour un temps de travail plus flexible

Le flexi-time est en vogue chez les jeunes qui désirent travailler dans une startup. Désirant à la fois évoluer dans leur carrière professionnelle et garder une vie personnelle épanouie, ils comptent sur la flexibilité horaire pour assurer une conciliation entre les deux.

Spécialistes de ce concept, les startups ont mis en place un système basé sur des objectifs. Considéré comme responsable, chacun des salariés des jeunes pousses disposent d’un degré de liberté supplémentaire dans l’aménagement de son temps de travail. En veillant toutefois à la réalisation de ses objectifs, il peut surfer sur les avantages qu’offre le télétravail à cette fin.

Travailler dans une startup c’est également pour les jeunes en manque d’expérience, l’occasion d’apprendre aux côtés d’un entrepreneur chevronné. Cette proximité avec le dirigeant est une réelle source d’inspiration. Au fil des défis tous aussi différents les uns que les autres, en étant au cœur de ceux-ci, les nouvelles recrues apprennent toutes les difficultés et les rouages de l’aventure entrepreneuriale. Grâce à cette formation de terrain, ils peuvent, au moyen de leur esprit créatif, décider de monter une nouvelle startup à leur tour. Une démarche qui s’inscrit dans l’optique d’apporter de nouvelles solutions. Se crée par là un cercle vertueux qui est fortement encouragé pour apporter une dynamique plus positive sur le marché de l’emploi.