À l’instar des autres types d’établissements, la banque privée est confrontée aux changements apportés au marché bancaire. Si la plupart des enseignes proposent une offre haut de gamme à destination des clients aisés, l’arrivée des nouvelles technologies et la situation économique actuelle les poussent à adopter une stratégie beaucoup plus souple.

C’est ainsi que les filiales de grands réseaux et les banques spécialisées dans la gestion de grand patrimoine permettent à une clientèle plus large d’accéder à leurs services. Quel profil faut-il avoir pour en profiter ? Zoom sur les conditions et avantages de souscription aux banques privées !

Pourquoi choisir une banque privée ?

La banque privée a pour principale mission d’accompagner le client dans la gestion de son patrimoine sur toutes les étapes possibles. Si cela correspond plus ou moins aux services de la banque classique comme l’indique le site Detective Banque, la banque privée propose d’autres avantages dont le client bénéficiera de son inscription à la succession.

On peut notamment citer une meilleure disponibilité et continuité du service client. Le conseiller de la banque privée offre en effet un suivi renforcé pour chaque client, car il dispose d’un portefeuille moins important que celui de la banque classique. Et comme la technique des « turn-overs » n’y est pas appliquée, le client pourra conserver le même conseiller sur la durée.

Également, la banque privée offre des services plus complets et efficaces pour la gestion financière. Spécialisés dans le domaine, ces établissements bancaires ont donc la capacité de proposer des possibilités de placements plus adaptées aux besoins des clients que l’on ne retrouve pas auprès des banques classiques.

À quel moment solliciter la gestion d’une banque privée ?

Bien que l’offre de la banque privée soit généralement destinée à un grand patrimoine, il se peut que d’autres types de clients en aient besoin. C’est notamment le cas de la clientèle dite « de milieu », qui est constituée des jeunes cadres et héritiers. Ces derniers sont considérés comme peu rentables, mais présentent un potentiel intéressant en fonction de la gestion de leur bien.

Quoi qu’il en soit, le client a réellement besoin de souscrire à une banque privée s’il a contracté un crédit pour fonder son patrimoine et qu’il souhaite l’expertise d’un professionnel pour en assurer la supervision, le développement et la succession. Le plus important est de disposer d’un patrimoine important, pouvant couvrir les frais demandés par la banque.

Quelles sont les conditions de souscription ?

Depuis qu’elle cible une clientèle plus large, les conditions de souscription auprès de la banque privée se sont assouplies. Ceux qui souhaitent y accéder devront notamment répondre aux critères suivants :

Le profil du client de la banque privée

La banque privée ne s’attarde pas uniquement sur le bien immobilier dont peut disposer le client, mais accorde également une grande importance à ses actifs mobilisables. Pour les filiales d’établissements de grands réseaux tels que Caisse d’Épargne ou Banque Populaire, le montant minimal requis est de 150 000 euros. Lorsque l’offre est vraiment haut de gamme, ce chiffre peut toutefois atteindre plusieurs millions d’euros. En ce qui concerne les pure players, par contre, les conditions de souscriptions sont plus compliquées et nécessitent au moins 500 000 euros.

Les coûts à prévoir

Les coûts instaurés par la banque privée varient d’une enseigne à une autre, sachant qu’ils dépendent à la fois du profil du client et des services dont il a besoin. En moyenne, les transactions de bases sont facturées à 400 ou 500 euros par an. Si les offres utilisées sont plus complètes, le client peut dans ce cas avoir à payer plusieurs milliers d’euros en une année. Face au montant du patrimoine et à la qualité du service, les clients en tirent en tout cas de nombreux bénéfices.